Avez-vous déjà entendu parler de l’effet E.I.H ?
L’effet EIH c’est un truc très utile pour les personnes qui souffrent de douleurs musculaire et/ou articulaire.
Il permet de comprendre que si vous avez d’une tendinite du coude, vous aurez tout intérêt à intégrer des squats dans votre programme d’exercices… Et que si vous avez mal au genou ou aux lombaires, il sera très pertinent de travailler vos bras (biceps / triceps)
Ça parait bizarre… mais le résultat est très sympa !
Regarder cette vidéo présente plusieurs intérêts pour vous :
- Tout d’abord, elle peut contribuer à améliorer les auto-traitements que vous avez déjà mis en place, ou que vous envisagez d’adopter à l’avenir.
- Et deuxièmement, le plus important…. si j’ai réussi à simplifier et rendre accessible les explications sur les tenants et aboutissants de l’effet EIH, visionner cette vidéo pourrait amplifier cet effet, pouvant même tripler le soulagement de la douleur que vous pourriez ressentir.
Ça vend du rêve non?
Bon, je crois que vous êtes prêt pour découvrir ce qu’est ce fameux effet.
Définition de l’EIH
Le « H » représente « Hypoalgésie ».
Que veut dire “hypoalgésie” ? Ça correspond à une diminution de la sensibilité à la douleur.
Le « I » désigne « Induite » c’est à dire “qui est provoqué par”.
Et le « E » correspond à « Exercice ».
En gros, l’effet EIH est un phénomène où la douleur diminue pendant et après l’exercice.
Cette diminution est immédiate pendant une brève période de temps.
Cette diminution de la sensibilité à la douleur se produit dans les parties spécifiques du corps qui ont été sollicitées par l’exercice (dans le cas des squats, ce seront les cuisses et les fesses)
Mais, cette diminution de la sensibilité à la douleur va également se produire dans les zones éloignées du corps qui n’ont pas été soumises à cette sollicitation. Donc, dans les squats ce serait le haut du corps.
Après l’exercice, la diminution de la sensibilité à la douleur persiste pendant 30 minutes dans les zones travaillées, tandis que dans les zones non sollicitées, elle ne dure que 10 minutes.
Et ces 10 minutes peuvent être mis à contribution. (et n’oubliez pas que lorsqu’on comprend comment ça fonctionne, ces 10 minutes peuvent doubler voir même tripler !).
Que va t il se passer chez une personne qui présente une douleur ?
Imaginons que vous avez mal au genou.
Si vous faites un exercice au niveau des bras cela peut réduire la sensibilité à la douleur non seulement dans les bras mais aussi dans les jambes.
Par contre, à l’inverse, si vous faites bosser les jambes dans l’exercice, il n’y aura aucune diminution de la sensibilité à la douleur au niveau des genoux mais également à distance comme les bras.
Donc pour déclencher l’effet EIH il vos toujours stimuler une partie du corps qui ne présente pas de douleur.
Maintenant dans le cas particulier des douleurs diffuses persistantes, comme la Fibromyalgie, l’effet EIH ne s’enclenche pas lors d’exercices intenses, mais peut être observé lors d’exercices plus légers. Il faut y aller mollo quoi.
Quels types d’exercices déclenchent cet effet ?
Les exercices isométriques, tt comme les exos d’endurance ou contre résistance entraînent une brève désensibilisation à la douleur.
Mais les exos isométrique marchent mieux.
Qu’est ce qu’un exercice isométrique ?
Faire la chaise contre un mur, par exemple, est un exercice isométrique.
Les muscles travaillent sans qu’il y ait de mouvement visible dans les articulations. Ils consistent à contracter les muscles et à maintenir la position pendant un certain temps sans changer la longueur des muscles.
On peut citer aussi le gainage comme exercice isométrique.
Une contraction isométrique maintenue entre 2 et 9 minutes, ou jusqu’à la fatigue, entraîne une EIH. Une contraction de moins de 2 minutes n’entraîne pas d’EIH.
Plan d’Action du Thérapeute : Intégrer l’Effet EIH dans votre Routine de Soins
Maintenant que vous en savez plus sur l’effet EIH, voici mon conseil :
Commencez par des exercices pour les parties du corps non douloureuses pour maximiser les chances d’un soulagement immédiat.
Rappelez-vous que lorsque votre douleur diminue après l’exercice, c’est peut-être l’effet EIH qui est à l’œuvre. Ce n’est pas une solution magique, mais une réalité à prendre en compte.
Profitez de l’EIH pour ensuite re mobiliser les zones douloureuses.
Vous verrez qu’il y aura plus d’amplitude et plus de force musculaire. En d’autres termes, cela ouvre la porte à davantage de possibilités dans votre rééducation !
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Prenez soin de vous !
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